Offre d'emploi
Offre de contrat post doctoral : AORUM
Partenaires FSP : C2RMF, le Musée du Louvre, le CRC, le Laboratoire ETIS (CYU)
Partenaires hors FSP : Le laboratoire HAR (UPN), le Musée Unterlinden
Financements : Fondation des Sciences du Patrimoine
Profil souhaité :
La personne recherchée doit être spécialiste d’histoire de l’art de la France et/ou de l’Europe méridionnale (péninsules italienne et ibérique) des XVIe et XVIIe siècles, familière des approches d’histoire sociale de l’art et d’histoire du goût. Elle doit montrer une appétence particulière pour la matérialité de l’art et l’histoire des techniques artistiques, et sensible à l’approche interdisciplinaire des sciences du patrimoine.
Contacts :
Voir fiche de poste.
Le C2RMF, le Musée du Louvre, le CRC, ETIS (CYU), HAR (UPN) et le Musée Unterlinden recherchent un(e) post-doctorant(e) pour le projet AORUM.
Publié le 8 juillet 2021 -
Le projet AORUM a été retenu dans le cadre des appels à projets 2021 de la Fondation des Sciences du patrimoine.
Résumé du projet :
Au milieu du XVIIe siècle, Rembrandt et Vermeer ont utilisé l’or dans certains de leurs tableaux (Rembrandt, L’homme qui rit, 1629-30, huile sur cuivre doré, Mauritshuis ; Vermeer, Une servante endormie, 1657, huile sur toile, Metropolitan Museum). Même s’ils sont rares, d’autres exemples existent dans la peinture d’Europe occidentale au XVIIe siècle, et plus encore au XVIe siècle. Et pourtant, parmi les matériaux du peintre, l’or est le grand absent de l’historiographie des XVIe et XVIIe siècles.
Rassemblant des historiens de l’art (universitaires, conservateurs), des physiciens, des chimistes, des spécialistes d’humanités numériques, des restaurateurs des pratiques anciennes de dorure, le projet interdisciplinaire AORUM vise ainsi à étudier l’usage de l’or comme matériau pictural entre la fin du XVe et le milieu du XVIIe siècle en Europe occidentale. Il a pour objectifs de « redécouvrir » ce corpus largement ignoré par l’historiographie ; de l’analyser selon les questionnements habituels de l’histoire de l’art (iconographie, histoire sociale, histoire du goût) ; d’étudier aussi, dans une démarche interdisciplinaire, selon un questionnaire faisant appel aux approches plus récentes de l’histoire matérielle de l’art et à la physico-chimie des matériaux du patrimoine, les techniques de mise en œuvre de l’or ; d’étudier les propriétés optiques des dorures, là encore dans une démarche interdisciplinaire (histoire de l’art – physique) ; enfin de gérer l'ensemble des données de manière à contribuer à l'EquipEx+ ESPADON (http://www.sciences-patrimoine.org/2020/12/selection-espadon/).
Le Centre de de Recherche et Restauration des Musées de France (C2RMF), le Musée du Louvre, le Centre de recherche sur la conservation (CRC), le laboratoire ETIS (CYU), le laboratoire HAR (UPN) et le Musée Unterlinden recherchent un(e) post-doctorant(e) pour travailler sur le thème:
Analyse de l’OR et de ses Usages comme Matériau pictural (Europe, XVIe-milieu du XVIIe siècle) - AORUM.
Le projet AORUM a été retenu dans le cadre des appels à projets 2021 de la Fondation des Sciences du patrimoine.
Résumé du projet :
Au milieu du XVIIe siècle, Rembrandt et Vermeer ont utilisé l’or dans certains de leurs tableaux (Rembrandt, L’homme qui rit, 1629-30, huile sur cuivre doré, Mauritshuis ; Vermeer, Une servante endormie, 1657, huile sur toile, Metropolitan Museum). Même s’ils sont rares, d’autres exemples existent dans la peinture d’Europe occidentale au XVIIe siècle, et plus encore au XVIe siècle. Et pourtant, parmi les matériaux du peintre, l’or est le grand absent de l’historiographie des XVIe et XVIIe siècles.
Rassemblant des historiens de l’art (universitaires, conservateurs), des physiciens, des chimistes, des spécialistes d’humanités numériques, des restaurateurs des pratiques anciennes de dorure, le projet interdisciplinaire AORUM vise ainsi à étudier l’usage de l’or comme matériau pictural entre la fin du XVe et le milieu du XVIIe siècle en Europe occidentale. Il a pour objectifs de « redécouvrir » ce corpus largement ignoré par l’historiographie ; de l’analyser selon les questionnements habituels de l’histoire de l’art (iconographie, histoire sociale, histoire du goût) ; d’étudier aussi, dans une démarche interdisciplinaire, selon un questionnaire faisant appel aux approches plus récentes de l’histoire matérielle de l’art et à la physico-chimie des matériaux du patrimoine, les techniques de mise en œuvre de l’or ; d’étudier les propriétés optiques des dorures, là encore dans une démarche interdisciplinaire (histoire de l’art – physique) ; enfin de gérer l'ensemble des données de manière à contribuer à l'EquipEx+ ESPADON (http://www.sciences-patrimoine.org/2020/12/selection-espadon/).