Actualité FSP, ESPADON
Accords de partenariats signés par le ministère de la Culture et Microsoft
Groupe de travail "données numériques" chantier Notre Dame :
https://notre-dame-de-paris.culture.gouv.fr/fr/numerique
https://notre-dame-de-paris.culture.gouv.fr/fr/numerique
L’accord qui vient d’être signé par Mme. Rachida Dati, ministre de la culture, avec Microsoft, porte sur plusieurs sujets qui intéressent la Fondation des sciences du patrimoine et ses membres : notamment la numérisation des maquettes et décors de l’Opéra de Paris conservés à la BnF, ou la contribution à l’exposition de préfiguration du musée de Notre-Dame de Paris.
Publié le 23 juillet 2025 -
Cet accord montre à la fois la volonté du ministère de la culture d’accélérer sa transition numérique, et l’intérêt porté par le géant du numérique au patrimoine culturel. On peut se réjouir que Microsoft se soit associé, pour Notre-Dame, à une société française de renommée internationale, Iconem, cédant aussi à la France ses droits sur le « jumeau numérique » du monument produit à cette occasion.
Cependant, ce nouveau projet sur Notre-Dame ne doit pas occulter le travail considérable, mené tout au long du chantier de restauration, par les chercheurs du CNRS et du ministère de la culture mobilisés dans le cadre du « chantier scientifique de Notre-Dame », pour recueillir et structurer d’innombrables données, relevés 2D et 3D, photographies prises à différentes échelles et à différents moments, données scientifiques sur les matériaux et sur les structures, archives, textes illustrant l’histoire du monument, pour les agréger autour du modèle numérique de la cathédrale et en autoriser la visualisation et l’exploitation, par les chercheurs comme par les professionnels du patrimoine.
L’objectif premier n’était pas alors de produire un double numérique du monument pour permettre sa jouissance à distance et l’information du public, mais d’en faire une véritable « cathédrale des savoirs », orientée vers la recherche et la connaissance, au service de la conservation d’un patrimoine exceptionnel. C’est le concept, non pas de « jumeau numérique » au sens où le conçoit l’industrie, qui prévaut, mais celui « d’objet patrimonial augmenté », comme le promeuvent les projets ESPADON, porté par la FSP au niveau national et ECHOES par le CNRS au niveau européen. Si les nouveaux outils numériques, l’intelligence artificielle, ne peuvent préserver le monument lui-même dans son intégrité physique, ils promettent et réalisent déjà de grandes avancées et ouvrent des perspectives de « modélisation prédictive » de son comportement futur, fondées sur les données acquises au cours du temps.
Dans le cas présent on ne part pas de zéro : le CNRS, le ministère de la culture avec l’Etablissement public Rebâtir Notre-Dame, et l’Union européenne (projet ERC nDame_Heritage), ont déjà réalisé des investissements très importants dans ce domaine. Nous formons le vœu que les outils proposés par Microsoft et Iconem permettent de conforter le travail précédemment réalisé, pour faire converger les objectifs et les moyens autour de ce bien patrimonial majeur, durement touché par l’incendie de 2019 et qui suscité autant d’émotions qu’il a mobilisé de compétences au service de sa restauration.
Cependant, ce nouveau projet sur Notre-Dame ne doit pas occulter le travail considérable, mené tout au long du chantier de restauration, par les chercheurs du CNRS et du ministère de la culture mobilisés dans le cadre du « chantier scientifique de Notre-Dame », pour recueillir et structurer d’innombrables données, relevés 2D et 3D, photographies prises à différentes échelles et à différents moments, données scientifiques sur les matériaux et sur les structures, archives, textes illustrant l’histoire du monument, pour les agréger autour du modèle numérique de la cathédrale et en autoriser la visualisation et l’exploitation, par les chercheurs comme par les professionnels du patrimoine.
L’objectif premier n’était pas alors de produire un double numérique du monument pour permettre sa jouissance à distance et l’information du public, mais d’en faire une véritable « cathédrale des savoirs », orientée vers la recherche et la connaissance, au service de la conservation d’un patrimoine exceptionnel. C’est le concept, non pas de « jumeau numérique » au sens où le conçoit l’industrie, qui prévaut, mais celui « d’objet patrimonial augmenté », comme le promeuvent les projets ESPADON, porté par la FSP au niveau national et ECHOES par le CNRS au niveau européen. Si les nouveaux outils numériques, l’intelligence artificielle, ne peuvent préserver le monument lui-même dans son intégrité physique, ils promettent et réalisent déjà de grandes avancées et ouvrent des perspectives de « modélisation prédictive » de son comportement futur, fondées sur les données acquises au cours du temps.
Dans le cas présent on ne part pas de zéro : le CNRS, le ministère de la culture avec l’Etablissement public Rebâtir Notre-Dame, et l’Union européenne (projet ERC nDame_Heritage), ont déjà réalisé des investissements très importants dans ce domaine. Nous formons le vœu que les outils proposés par Microsoft et Iconem permettent de conforter le travail précédemment réalisé, pour faire converger les objectifs et les moyens autour de ce bien patrimonial majeur, durement touché par l’incendie de 2019 et qui suscité autant d’émotions qu’il a mobilisé de compétences au service de sa restauration.