La collection de foraminifères d’Alcide d’Orbigny (1802-1857), actuellement atteinte par ce type d’altération, possède une très grande valeur historique et scientifique. Ce travail de recherche sera mis à profit pour valoriser cette collection et optimiser ses conditions de conservation.
Les résultats seront utilisables pour d’autres types de collections, dans d’autres contextes, et donneront lieu à des publications d’articles et représentations orales.
Les perspectives de valorisation sont multiples. Le premier enjeu est de valoriser un corpus patrimonial inédit, composé d’archives, d’espaces et d’architectures mal connues. Pour valoriser ses résultats, la thèse fera l’objet de diverses communications dans des colloques, journées d’études et conférences, en France et à l’étranger.
La thèse vise également à constituer un outil patrimonial, qui bénéficiera aux acteurs des archives, du domaine de Rambouillet, aux acteurs locaux et aux scientifiques. A l’attention du grand public, sont programmées : des visites guidées, des interventions orales et écrites ; et des vidéos de valorisation sont aussi en ligne.
Les perspectives de valorisation se déclineront autour d’actions pédagogiques et culturelles parmi les différents partenaires. Les conclusions du projet FIGULINES alimenteront notamment le scénario muséographique des futures salles consacrées à Palissy par le musée national de la Renaissance. Elles bénéficieront aussi au Louvre, qui mène une politique active de médiation dans les départements et dans les salles d’interprétation du Pavillon de l’horloge.
La production éventuelle d’un court-métrage de vulgarisation scientifique cherchera à promouvoir la démarche transdisciplinaire à l’œuvre pour authentifier les céramiques rustiques
Ce projet a été valorisé par la publication d’un article de revue internationale (Ultrasonics 2017), deux conférences internationales (AFPAC 2017 et LACONA 2018) et une conférence nationale (CFA 2018).
Ce projet a permis aux partenaires de participer à un certain nombre de colloques et de commissariats scientifiques d’expositions, où ils ont pu présenter les données nouvelles obtenues à l’issue de l’opération et apporter ainsi de nouveaux éclairages sur les actes royaux et les sceaux au haut Moyen Âge.
Il s’inscrit plus largement dans une perspective de valorisation des documents eux-mêmes grâce à la restauration et au reconditionnement ainsi qu’à la mise en ligne d’un instrument de recherche accompagné de la numérisation des pièces, permettant une meilleure mise à disposition auprès de tous les publics. Enfin, il a permis au porteur du projet de soutenir une thèse de doctorat sur travaux.
Ce sujet a été présenté à l’oral durant la conférence ICOM-CC Photographic Material Working Group en septembre 2016 à Amsterdam ainsi qu’à la conférence Technart, Non-destructive and microanalytical techniques in art and cultural heritage en mai 2017, à Bilbao.
Nous avons organisé une conférence intitulée « Les négatifs papier français : production, caractérisation et conservation », qui a réuni plus de 150 participants, au Musée de l’Homme les 7-8 décembre 2017. Le succès de cet événement a montré tout l’intérêt que suscitent ces témoins des débuts de la photographie auprès des institutions patrimoniales et des chercheurs, en France et à l’international.
Un article sera très prochainement publié dans Microchemical Journal.
Au terme du projet, l’ambition sera, d’abord, de produire un article synthétisant, sur le plan historique, l’apport des trois années de recherche. Cet article collectif sera adressé à une revue scientifique internationale spécialisée en diplomatique et sigillographie, afin de valoriser le travail auprès des spécialistes reconnus du domaine d’étude. Les aspects méthodologiques du projet – sur le plan de l’archéométrie et de l’analyse statistique – feront eux aussi l’objet d’une publication dans des revues spécialisées.
Les matrices sigillaires étant des objets susceptibles de facilement intéresser le « grand-public » en raison de leur aspect esthétique parfois assez exceptionnel, une forme de valorisation des résultats auprès d’un large public pourrait également être envisagée, que ce soit sous la forme de conférence(s) ou sous celle de la publication d’un article de vulgarisation scientifique.
Le projet a donné naissance à deux articles « jumeaux ». L’un est à visée méthodologique et présente la méthode d’analyse définie dans le cadre du projet EVAS. L’autre se focalise sur les résultats de l’enquête menée sur le corpus chartrain. La valorisation a aussi impliqué la présentation des résultats de la recherche lors d’événements scientifiques (notamment lors de la rencontre mondiale « Patrimoines, Sciences et Technologies », organisée à l’Institut de France en 2019).
Le projet a bénéficié d’une large publicité, que ce soit à travers l’organisation d’une conférence « grand-public » à la Médiathèque Municipale de Chartres ou la publication de notes de blog et d’articles destinés à toucher le plus grand nombre.
Une Journée d’étude internationale Louvre-C2RMF a valorisé les premiers résultats du projet en novembre 2014, ainsi qu’une publication en anglais (dans Microchemical Journal, 2016). Un article de synthèse est prévu dans une revue de langue anglaise (peer-reviewed) en 2019-2020, sur de nouveaux développements (avec A. Bouquillon, C. Boust, A. Lattuati-Derieux, A.S. Le Hô, A. Maigret, C. Pacheco, Y. Vandenberghe).
Une étude complémentaire est menée par ailleurs au musée national d’Athènes, dans le cadre du quinquennal de l’Ecole française d’Athènes. Elle donnera lieu également à publication (Bulletin de Correspondance Hellénique, et revue archéométrique de langue anglaise).
Un ouvrage collectif imprimé regroupera la synthèse des travaux (horizon 2021).
Les perspectives de valorisation s’articulent autour des actions pédagogiques et culturelles envisagées par le musée du Louvre et le musée national de la Renaissance à moyen et long terme. Les conclusions du projet Figulines formeront le socle de la réflexion sur la muséographie des futures salles consacrées à Palissy par le musée de la Renaissance et bénéficieront également au Louvre, qui mène une politique active de médiation dans les départements et dans les salles d’interprétation du Pavillon de l’horloge.
La production d’un film scientifique à destination d’un large public est envisagée. A plus longue échéance, s’impose l’idée d’une exposition consacrée à Bernard Palissy, sa production et son héritage, qui distinguerait le contexte culturel original des productions post-palisséennes et permettrait diffuser les résultats de la recherche auprès d’un vaste public, en mettant l’accent sur la richesse de son approche interdisciplinaire.
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