Soutenances de thèses

Soutenance de Thèse d’Anne-Clothilde Dumargne

Date et lieu :
lundi 8 avril à 14h30
à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Salle des thèses (2e étage)
5, Boulevard d’Alembert
78280 Guyancourt
Publié le 25 mars 2019 - Nous avons le plaisir de vous annoncer qu'Anne-Clothilde Dumargne, doctorante de la FSP inscrite à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines soutiendra ses travaux le lundi 8 avril 2019.

Sa thèse initiée en 2015 est intitulée "Les chandeliers en bronze, en cuivre et en laiton en Europe du XIIIe au XVIIe siècle : Production, diffusion et usages".

Résumé :

Ce travail se concentre sur l’étude des chandeliers en bronze, en cuivre et en laiton en Europe entre le XIIIe et le XVIIe siècle, entreprise dans une perspective interdisciplinaire. Abandonnés depuis la fin du XIXe siècle au champ méprisé des arts mineurs et populaires, les chandeliers n’ont depuis cette époque jamais véritablement été considérés comme une thématique de recherche à part entière. Le caractère anépigraphe de ces objets ordinaires et l’impossibilité de lier facilement les modèles produits à des espaces de productions spécifiques ont jusqu’ici cantonné les problématiques à des questions stylistiques et typologiques.

L’objectif de cette étude se fonde sur un principe de déconstruction historiographique afin de dépasser l’approche traditionnellement adoptée qui enlise les recherches dans des considérations aporétiques. La recherche fait appel à plusieurs types de sources – écrites, archéologiques, iconographiques et analytiques – dont l’alliance vise la recontextualisation des chandeliers. Il s’agit de décrire et d’analyser l’itinéraire d’un type d’ustensile dans les sociétés médiévale et moderne dans les deux contextes, profane et religieux, dans lesquels ils ont été utilisés.

C’est pourquoi l’historicisation des chandeliers se construit, dans le cadre de cette étude, sur leurs matérialités. La recherche s’intéresse ainsi à la reconstitution des chaînes opératoires de la production métallurgique, à la caractérisation des hommes qui travaillent le cuivre et ses alliages ainsi qu’à celle des matériaux, à la diffusion de l’objet à travers la société et aux usages, pratiques, culturels, symboliques ou dévotionnels, qui lui sont attachés. Les réflexions contribuent également à souligner que l’interrogation croisée des champs disciplinaires permet de comprendre en quoi la typologie des sources, en ce qu’elles concernent différents groupes sociaux, différents contextes, différents protagonistes et différentes réalités lexicales, influence la façon de percevoir ces objets.

Composition du jury :

Sophie BALACE – Musées Royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles – examinateur
Philippe BERNARDI – Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne – rapporteur
Michele TOMASI – Université de Lausanne – rapporteur
Maaike VAN DER LUGT – Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines – examinateur
Pierre CHASTANG – Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines – directeur
Philippe DILLMANN – Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l’Altération – IRAMAT NIMBE, CEA, CNRS – codirecteur

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