Soutenances de thèses

Soutenance de Thèse de Marion Alter

Date et lieu :
vendredi 24 mai 2019 à 14h30
C2RMF, 14 Quai François Mitterrand, 75001 Paris- Palais du Louvre
Amphithéâtre Palissy
Publié le 11 mai 2019 - Nous avons le plaisir de vous annoncer que Marion Alter, doctorante de la FSP inscrite à l'université Paris Seine soutiendra ses travaux le vendredi 24 mai 2019.

Sa thèse initiée en 2015 est intitulée Altération de pigments verts à base de cuivre dans des peintures de chevalet des XVe-XVIIe siècles : Etude du mécanisme de brunissement de l’acétate de cuivre et du résinate de cuivre.

 

.

Résumé :

Les pigments verts à base de cuivre étaient très répandus en peinture de chevalet entre le XVe et le XVIIe siècle. En effet, l’acétate et le résinate de cuivre étaient fort appréciés à l’époque pour leurs qualités optiques. Malheureusement, il a été très vite remarqué que ces pigments se dégradent avec le temps, leur altération se manifestant sous la forme d’un brunissement de zones autrefois vertes.
L’objet de cette thèse est ainsi l’étude de ce changement chromatique, dans le but d’aboutir à une meilleure compréhension du phénomène de brunissement qui touche les pigments verts à base de cuivre. Pour cela, une approche particulière a été adoptée, basée sur l’étude multi-analytique comparative de deux types d’échantillons : d’une part, des prélèvements de taille submillimétrique provenant d’oeuvres historiques appartenant aux collections des musées de France ; et d’autre part des systèmes simplifiés, constitués du mélange entre le pigment et l’huile, préparés au laboratoire et soumis à différents traitements visant à reproduire le phénomène de brunissement.
L’étude du corpus d’échantillons historiques a mené à considérer la lumière et le dioxygène atmosphérique comme des facteurs influençant la dégradation des verts au cuivre. L’analyse des deux types d’échantillons (historiques et systèmes modèles) par les spectroscopies de photoluminescence, vibrationnelles et d’absorption des rayons X a permis d’obtenir des résultats comparables, validant ainsi notre méthodologie.
Le suivi, par combinaison des spectroscopies RPE et d’absorption UV-Visible, de l’évolution du complexe de cuivre au cours du brunissement des systèmes modèles a abouti à une proposition de mécanisme chimique dans lequel l’altération des pigments est due à l’action conjointe de la lumière et du dioxygène atmosphérique, avec la formation de complexes peroxo [CuII(CH3CO2)2O22-CuII] responsables du changement chromatique.

Composition du jury :

Olivia REINAUD, Professeur à l’Université Paris Descartes : Rapporteur
Philippe BOUTINAUD, Professeur à Sigma Clermont : Rapporteur
Ludovic BELLOT-GURLET, Professeur à l’Université Pierre et Marie Curie : Examinateur
Jean-Louis HAZEMANN, Directeur de Recherche au CNRS : Examinateur
Anne-Solenn LE HÔ, Ingénieur de Recherche au C2RMF : Examinateur
Nadège LUBIN-GERMAIN, Professeur à l’Université de Cergy-Pontoise : Directeur de thèse
François MIRAMBET, Ingénieur de Recherche au C2RMF : Directeur de thèse

Savez-vous que votre navigateur est obsolète ?

Pour naviguer de la manière la plus satisfaisante sur notre site Web, nous vous recommandons de procéder à une mise à jour de votre navigateur. Mettre à jour mon navigateur

×