Offre d'emploi
Offre de contrat post doctoral : FIGULINES
Partenaires : Musée du Louvre, C2RMF, Musée d'Ecouen, MNHN.
Financements : Fondation des Sciences du Patrimoine / DIM MAP
Profil souhaité : titulaire d’une thèse de doctorat dans l’un des secteurs disciplinaires suivants : Histoire de l’art, Histoire des Sciences, Archéologie, Muséographie, Ecologie ou Systématique.
Contacts :
- Françoise Barbe (Musée du Louvre) : francoise.barbe@louvre.fr
- Margareta Tengberg-Mongne (MNHN) : margareta.tengberg-mongne@mnhn.fr
Publié le 28 août 2018 -
Le projet FIGULINES a été retenu dans le cadre des appels à projets 2018 de la Fondation des Sciences du patrimoine et du Domaine d’intérêt majeur d’Ile-de-France « Matériaux Anciens et patrimoniaux » (DIM-MAP).
Axes thématiques : Matières ; Corpus ; Objets, provenance, chaînes opératoires, pratiques ; Fossiles et témoins de vie ancienne ; Paléo-environnements et taphonomie ; Matériaux d’artistes et matérialités des œuvres ; Signal, calcul et statistiques ; Usages, archives et réflexivité.
Résumé du projet :
Bernard Palissy (Agen, vers 1510 - Paris, 1590), céramiste de génie au service de la cour, obtient en 1563 le titre d’« inventeur des rustiques figulines du roi » (poteries à décor naturaliste). Il est l’auteur d’une étonnante vaisselle d’apparat et de grottes artificielles dont la surface s’anime d'animaux et de coquillages en relief, moulés avec la plus grande précision et revêtus de fines glaçures colorées, dans un souci d'imitation parfait de la nature. Son héritage esthétique et technique se manifeste au début du XVIIe siècle par la production sérielle de céramiques à décor décoratif, historié ou rustique, dont le type le plus fréquent dit « du serpent dans une île » associe aux animaux et aux feuillages, des coquilles fossiles provenant des sables de l’Eocène du Bassin parisien.
Le matériau patrimonial concerné par le projet FIGULINES est la céramique à décor moulé exécutée dans l’atelier de Bernard Palissy (seconde moitié du XVIe siècle) et dans des ateliers anonymes du début du XVIIe siècle. Le corpus porte donc sur ces deux groupes distincts d’œuvres, réunies depuis le début du XIXe siècle sous une attribution commune à Bernard Palissy et ses « imitateurs », mais que la recherche actuelle distingue désormais nettement.
Dans la continuité des études menées par le musée du Louvre, le musée national de la Renaissance au château d’Ecouen et le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France, le projet FIGULINES entend mettre à profit les acquis les plus récents de la recherche sur Palissy et les céramistes post-palisséens en s’associant aux unités mixtes de recherche compétentes implantées au Muséum national d’Histoire naturelle. Il cherche à valider les hypothèses en cours ou à en susciter de nouvelles grâce aux technologies d’imagerie 3D, à la détermination des espèces représentées et aux analyses statistiques multi-variées. Afin de répondre aux objectifs scientifiques du projet – identifier et mieux comprendre le mode de fonctionnement des ateliers, en interrogeant en particulier la question du moulage sous l’angle technique –, deux axes d’étude ont été identifiés, nécessitant chacun des outils et des compétences différentes : l’axe « moulage / imagerie » et l’axe « biodiversité / statistiques ».
Le Musée du Louvre et le C2RMF ainsi que le musée d'Ecouen et le Muséum national d’histoire naturelle recherchent un(e) post-doctorant(e) pour travailler sur le thème:
Céramiques de Bernard Palissy et post-palisséennes : technique de moulage et identification naturaliste - FIGULINES.
Le projet FIGULINES a été retenu dans le cadre des appels à projets 2018 de la Fondation des Sciences du patrimoine et du Domaine d’intérêt majeur d’Ile-de-France « Matériaux Anciens et patrimoniaux » (DIM-MAP).
Axes thématiques : Matières ; Corpus ; Objets, provenance, chaînes opératoires, pratiques ; Fossiles et témoins de vie ancienne ; Paléo-environnements et taphonomie ; Matériaux d’artistes et matérialités des œuvres ; Signal, calcul et statistiques ; Usages, archives et réflexivité.
Résumé du projet :
Bernard Palissy (Agen, vers 1510 - Paris, 1590), céramiste de génie au service de la cour, obtient en 1563 le titre d’« inventeur des rustiques figulines du roi » (poteries à décor naturaliste). Il est l’auteur d’une étonnante vaisselle d’apparat et de grottes artificielles dont la surface s’anime d'animaux et de coquillages en relief, moulés avec la plus grande précision et revêtus de fines glaçures colorées, dans un souci d'imitation parfait de la nature. Son héritage esthétique et technique se manifeste au début du XVIIe siècle par la production sérielle de céramiques à décor décoratif, historié ou rustique, dont le type le plus fréquent dit « du serpent dans une île » associe aux animaux et aux feuillages, des coquilles fossiles provenant des sables de l’Eocène du Bassin parisien.
Le matériau patrimonial concerné par le projet FIGULINES est la céramique à décor moulé exécutée dans l’atelier de Bernard Palissy (seconde moitié du XVIe siècle) et dans des ateliers anonymes du début du XVIIe siècle. Le corpus porte donc sur ces deux groupes distincts d’œuvres, réunies depuis le début du XIXe siècle sous une attribution commune à Bernard Palissy et ses « imitateurs », mais que la recherche actuelle distingue désormais nettement.
Dans la continuité des études menées par le musée du Louvre, le musée national de la Renaissance au château d’Ecouen et le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France, le projet FIGULINES entend mettre à profit les acquis les plus récents de la recherche sur Palissy et les céramistes post-palisséens en s’associant aux unités mixtes de recherche compétentes implantées au Muséum national d’Histoire naturelle. Il cherche à valider les hypothèses en cours ou à en susciter de nouvelles grâce aux technologies d’imagerie 3D, à la détermination des espèces représentées et aux analyses statistiques multi-variées. Afin de répondre aux objectifs scientifiques du projet – identifier et mieux comprendre le mode de fonctionnement des ateliers, en interrogeant en particulier la question du moulage sous l’angle technique –, deux axes d’étude ont été identifiés, nécessitant chacun des outils et des compétences différentes : l’axe « moulage / imagerie » et l’axe « biodiversité / statistiques ».