Le projet RICH.DATA étend les travaux du « projet Richelieu », pour proposer une modélisation conceptuelle liant les données hétérogènes mobilisées par une histoire urbanistique complexe du « quartier Richelieu ».
Les principaux acteurs du site « Richelieu, bibliothèques, musée, galeries » (BnF, Enc, INHA) ainsi que le Centre allemand d’histoire de l’art et Sorbonne université conduisent depuis 2018 un programme de recherche autour de l’histoire du « quartier Richelieu ». L’objectif du « projet Richelieu » est d’aborder différentes facettes de l’histoire du quartier : urbanistique (transformations, destructions, reconstructions) ; architecturale (histoire des bâtiments, construction, réaffectation, disparition) ; économique, commerciale et administrative ; sociologique (démographie professionnelle, métiers, institutions et réseaux), culturelle (théâtre, musique, littérature). Le projet a donné lieu à un premier travail axé sur l’exploitation numérique de cartes historiques, l’extraction automatique des données depuis bottins et almanachs, ainsi que leur regroupement. Le projet a également entrepris un repérage systématique de corpus iconographiques représentant l’aspect des rues (photographies, cartes postales, dessins d’architecture, plan et élévation, prospectus, etc.). Le projet RICH.DATA réunit les visées scientifiques portées par le consortium et par le laboratoire MAP pour proposer une modélisation conceptuelle qui permette de lier les données hétérogènes de ce matériau qui offre une lecture nouvelle de la transformation matérielle du patrimoine architectural. Le travail d’identification et de sérialisation des sources iconographiques historiques et la modélisation et sémantification se feront de manière intégrée.