Sélection 2018

ADeMat 3 – Analyse et description des matrices de sceaux du Moyen Âge

Post-doctorant :
Nicolas Ruffini-Ronzani
Porteur du projet :

Pierre Chastang (UVSQ / DYPAC)

Partenaires internes FSP :
Étienne Anheim (École des Hautes Études en Sciences Sociales)

Clément Blanc (Archives Nationales)

Pierre Chastang (UVSQ / DYPAC)

Serge Cohen (CNRS / IPANEMA)

Philippe Dillmann (CNRS / LAPA-IRAMAT)
ADeMat 3 vise à mieux comprendre le processus et les enjeux de fabrication des matrices sigillaires médiévales, en développant une approche mêlant sciences expérimentales, sciences humaines et analyse statistique.
Troisième volet d’un projet lancé en 2015, ADeMat 3 s’attache à l’étude et à la mise en valeur d’artefacts encore mal connus, en dépit de l’importance qu’ils revêtaient aux yeux de leurs possesseurs : les matrices sigillaires médiévales. Cette étude s’inscrit dans la continuité des deux précédents volets de l’enquête, dont elle prolonge les réflexions. En se focalisant sur la collection de matrices conservée aux Archives Nationales qui a fait l’objet d’analyses archéométriques dans le cadre d’ADeMat 2, le projet vise à jeter une lumière nouvelle sur le processus de fabrication des matrices de sceaux au cours des derniers siècles du Moyen Âge.
ADeMat 3 s’oriente dans deux directions. D’abord et avant tout, l’ambition est de mieux appréhender les logiques de production des matrices sigillaires. En recourant à une approche statistique, il s’agit d’établir d’éventuelles corrélations entre la nature des alliages métalliques utilisés, le profil sociologique des sigillants et l’origine ou la date de fabrication des objets. Un second objectif du projet est de mieux comprendre la pratique de gravure en elle-même. L’intention est ici d’encadrer le travail d’un graveur professionnel actuel, à qui il a été demandé de reproduire les techniques médiévales de gravure en s’inspirant des données collectées à ce propos dans le cadre du projet ADeMat 2.

Intérêts sociétaux et valorisation

Au terme du projet, l’ambition sera, d’abord, de produire un article synthétisant, sur le plan historique, l’apport des trois années de recherche. Cet article collectif sera adressé à une revue scientifique internationale spécialisée en diplomatique et sigillographie, afin de valoriser le travail auprès des spécialistes reconnus du domaine d’étude. Les aspects méthodologiques du projet – sur le plan de l’archéométrie et de l’analyse statistique – feront eux aussi l’objet d’une publication dans des revues spécialisées.

Les matrices sigillaires étant des objets susceptibles de facilement intéresser le « grand-public » en raison de leur aspect esthétique parfois assez exceptionnel, une forme de valorisation des résultats auprès d’un large public pourrait également être envisagée, que ce soit sous la forme de conférence(s) ou sous celle de la publication d’un article de vulgarisation scientifique.

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