Sélection 2016

SPAHM, Sceaux Plaqués des Archives nationales du haut Moyen âge

Porteur du projet :
Marie-Adélaïde NIELEN
Partenaires internes FSP :
Agnès PREVOST (Archives nationales)

Anne-Solenn LE HÔ (C2RMF)

Philippe CHARLIER (UVSQ)
L’étude des 300 diplômes royaux et privés mérovingiens et carolingiens des Archives nationales, datant entre 625 et 986, a été centrée sur l’étude des sceaux, indispensables signes de validation des actes, et sur les dépôts de cheveux que ceux-ci ont reçu.
L'étude a débuté à partir d'un corpus d'une cinquantaine de documents, conservés dans la série K, actes royaux des périodes mérovingienne et carolingienne, datés entre 625 et 986. Les sceaux les validant ont été particulièrement étudiés, et tout d’abord leurs matériaux constitutifs (cire et additifs, couleur, présence de vernis) et leur mode d'apposition (plaqués, plaqués-rivés). Une recherche systématique (qui a été étendue à des documents similaires conservés en Allemagne, à titre comparatif), a visé à mettre en évidence la présence ou non, au sein de ces sceaux, de fibres volontairement mêlées à la cire. Des analyses ont permis de confirmer l'origine humaine de ces fibres, et ainsi de proposer l'hypothèse d'un geste symbolique fort, visant à simuler la présence royale dans le sceau pour renforcer l’action performatrice de l’acte. Le projet a permis de travailler aussi sur les images présentes sur ces sceaux, et de réfléchir, par leur étude, aux modes d’expression et de représentation du pouvoir royal au haut Moyen Âge, ainsi qu’aux pratiques de validation et d'authentification des documents royaux et à la symbolique de ces images. La restauration des sceaux et des parchemins, la création de conditionnements adaptés pour les conserver dans des conditions optimales et la couverture photographique complète du corpus sont venus compléter le projet.

Intérêts sociétaux et valorisation

Ce projet a permis aux partenaires de participer à un certain nombre de colloques et de commissariats scientifiques d’expositions, où ils ont pu présenter les données nouvelles obtenues à l’issue de l’opération et apporter ainsi de nouveaux éclairages sur les actes royaux et les sceaux au haut Moyen Âge.

Il s’inscrit plus largement dans une perspective de valorisation des documents eux-mêmes grâce à la restauration et au reconditionnement ainsi qu’à la mise en ligne d’un instrument de recherche accompagné de la numérisation des pièces, permettant une meilleure mise à disposition auprès de tous les publics. Enfin, il a permis au porteur du projet de soutenir une thèse de doctorat sur travaux.

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