Sélection 2023

Richelieu. Histoire du quartier – RICH.DATA 2

Partenaires FSP :

  • Institut national d’histoire de l’art (INHA)

  • Bibliothèque nationale de France (BnF)

  • École des chartes (Enc)

  • UMR 5240 Modèles et simulations pour l’architecture et le patrimoine (MAP)

Partenaires extérieurs à la FSP :

  • Institut allemand d’histoire de l’art (DFK)

  • École polytechnique de Lausanne (EPFL)


Dans le cadre du haut patronage que le CNRS apporte à la FSP depuis janvier 2023, ce projet bénéficie d'un soutien financier de celui-ci.

Le projet élabore une méthodologie réplicable d’analyse de l’évolution urbaine, architecturale, sociale et culturelle de la ville en étudiant un quartier parisien (1750-1950) par ses représentations numérisées. Il s'agit du second volet du projet Rich.Data initié en 2021.
En se penchant sur l’histoire d’un quartier du centre de Paris (1750-1950), le projet Richelieu. Histoire du quartier contribue à une histoire des capitales culturelles et développe une méthodologie numérique afin de rendre visible et accessible cette histoire. Ce travail permet de créer des ressources numériques (base de données, application Web, API) pour en étudier les aspects urbanistiques, architecturaux, commerciaux, sociologiques, et culturels.

Après une première phase (2018-2021) consacrée à l’OCRisation de bottins et annuaires pour étudier la sociologie du quartier, celui-ci est maintenant appréhendé au prisme de ses représentations cartographiques et iconographiques.

Le volet numérique du projet, RICH.DATA, vise à l’élaboration d’une chaîne de traitement réplicable favorisant l’exposition de corpus iconographiques, cartographiques et textuels sur un portail Web. Ce portail est élaboré à partir d’outils numériques de traitement des données et d’extraction d’informations. Une base de données explicite les relations entre les différentes ressources, réunies dans des corpus et systématiquement datées et spatialisées.

Par cette approche, le projet Richelieu. Histoire du quartier vise à croiser les méthodes de recherche issues de l’histoire de l’art, avec une méthodologie numérique permettant d’agréger de grands corpus de données. Étudier la fabrique d’une capitale va donc de pair avec une recherche sur les modalités de diffusion numérique d’un patrimoine polymorphe.

Intérêts sociétaux et valorisation

L’application Web du projet Richelieu est le principal vecteur de valorisation des recherches, à laquelle s’ajoutent  des séminaires et des publications. Elle consistera en une exposition virtuelle de représentations du quartier (standard IIIF), accompagnée de contenus éditorialisés. Une cartographie interactive combinant d’anciens plans et censives géo-référencés, ainsi qu’un modèle 3D permettront de restituer la spatialité des données du projet et les transformations du quartier.

Cette exposition numérique  vise à contextualiser les représentations de la capitale, en les situant dans l’espace et dans le temps. Dans une logique de science ouverte, l’application intègrera une API qui permettra d’accéder aux données brutes dans des formats interopérables et documentés.

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